Dossiers

43 % des jeunes estiment que la solidarité relève avant tout des individus ou de la famille, contre 36 % des 60 ans ou plus. Ils sont aussi plus nombreux que leurs aînés à exprimer des doutes sur les effets positifs de la protection sociale en période de crise. Reste que six jeunes sur dix sont favorables à davantage d’intervention publique dans les domaines économiques et sociaux. Comment les jeunes jugent-ils la protection sociale française ? Quel modèle a leur préférence ? Le baromètre de la DREES nous livre des résultats surprenants.

la Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) a signé une convention de revitalisation avec le laboratoire Pfizer. Cet accord permet aux maisons et pôles de santé de bénéficier d'un coup de pouce pour développer des emplois de coordonnateurs administratifs nécessaires à un meilleur fonctionnement des structures de soins.

Quelque 130 professionnels de santé se sont retrouvés récemment à l'invitation de la Fédération des Maisons et Pôles de Santé en PACA (FemasPACA) pour une journée régionale organisée autour de plusieurs ateliers thématiques concernant leur présent et avenir.

Quand Pierre Tryleski s’installe en Alsace en 1989, le monde de la médecine générale est bien différent de celui d’aujourd’hui. Issu des études médicales avant la réforme, il devient généraliste par refus de présenter le concours de l’internat. N’étant pas spécialiste, il sera généraliste « par défaut ». 26 ans après il exerce toujours son métier avec la même passion. Autoportrait d’un généraliste Alsacien.

Installée depuis onze ans au « village médical » de Monein (64), Sandrine Santoul, médecin généraliste, vit des journées bien remplies. Visite chez cette spécialiste aux journées bien remplies

Face aux pressions statistiques, les médecins tirent la sonnette d’alarme. Certains vont même jusqu'à déplaquer, telle Virginie Thierry, médecin généraliste à Sermaize-les-Bains (51), qui quittera son cabinet en fin d’année.

Les pouvoirs publics attendent toujours plus des généralistes, sans leur permettre financièrement d'exercer efficacement leur métier. Les annonces sont faites, mais les moyens ne suivent pas.

Entre une consultation au montant non revalorisé depuis 2012, un quotidien de plus en plus absorbé par les tâches administratives, les pressions exercées par l’Assurance maladie, les « médecins de famille » s’épuisent. Dès l’université, les étudiants hésitent à choisir cette spécialité. Pour tenter une nouvelle fois de faire entendre le malaise qui gagne leurs rangs, les médecins généralistes sont appelés à faire grève à partir du 5 octobre. Etat des lieux d'une profession qui espère de nouveaux horizons.

Généraliste en Alsace, Pierre Tryleski pratique un tiers payant simple et sans souci majeur, en un seul flux, piloté par le régime local d’Alsace Moselle dont bénéficient les salariés des entreprises dont le siège social se situe sur ces départements . Il vit ainsi l’héritage de Bismarck. Les patients qui en bénéficient et leurs médecins s’en portent bien. Il en témoigne.

En région parisienne, comme au sein de nombreuses régions de France, le déficit démographique en médecins généralistes pose désormais de sérieux problèmes à la couverture sanitaire des populations. Rencontre avec ces généralistes qui tirent la sonnette d'alarme.